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N° 55 ALISE-SAINTE-REINE (Côte d’Or) GPS : 47. 538899, 4. 498816 jean-marie clausse (2011) parcourir. la. france@gmail. com Alise-Sainte-Reine est située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne. L' étymologie de son nom est d'une grande richesse historique : Alise rappelle fortement Alésia et cela n'est peut-être pas un hasard puisque la commune s'étend au pied du mont Auxois, oppidum gaulois attesté par des fouilles archéologiques et site fort probable, bien qu'encore contesté par certains, de l'antique place forte défendue par Vercingétorix. Sainte-Reine est directement issu du nom de la martyre chrétienne sainte Reine qui fut décapitée en ce lieu en 252 apr. J. -C. et dont la commune a fait sa sainte patronne.
Sur le Mont Auxois, la basilique Ste Reine qui domine le village et dont les vestiges ont fait l'objet d'une importante fouille date du VIIe siècle. Le village abrite d'importants bâtiments historiques comme l'église paroissiale St Léger, la fontaine Ste Reine, l'hôpital Ste Reyne d'architecture du XVIIe siècle entourant une cour d'honneur. La commune d’Alise Sainte Reine est héritière d’un passé très riche avec 3 personnages illustres, Vercingétorix, Sainte reine et le Chanoine KIR. Le site du Mont Auxois, en particulier, avec la Statue de Vercingétorix et les vestiges gallo romains situés sur le champ de fouilles sont des lieux très prisés des visiteurs.
Vercingétorix En 1850 le nom du jeune chef arverne Vercingétorix est parfaitement inconnu. Le personnage apparaît peu après et devient omniprésent à l’approche de 1870. C’est alors en effet, que vient de s’achever une importante campagne de fouilles, que l’Empereur Napoléon III, venu à Alise en 1861, avait lancée suite à la découverte fortuite dans la plaine des Laumes, quelques années plus tôt, d’armes antiques que l’on croyait alors (par erreur) dater de la période du siège de la ville gallo-romaine. L’objectif de la nouvelle campagne était donc de mettre à jour les lignes romaines et de conforter ainsi l’authenticité du site de la bataille. Le succès de cette campagne (qui prendra fin en décembre 1865) semblant vite acquis, l’Empereur passa commande au sculpteur Aimé Millet d’une statue à l’effigie de Vercingétorix, payée sur sa cassette personnelle. Si bien que le 27 août 1865, quatre mois avant la fin des fouilles, la statue fut érigée sur le mont Auxois et perchée sur son socle dessiné par Viollet-le-Duc. Le transport de la statue de Paris à Alise ne fut pas une mince affaire ! Dressée et sanglée sur un chariot tiré par six chevaux, elle prit la route de Sens et de là rejoignit le Mont Auxois en 5 jours pour finir halée jusqu’à son sommet grâce au renfort de quelques paires de bœufs locaux. La statue, réalisée en feuilles de bronze rivetées sur un squelette de fer, d’une hauteur de 7 mètres, se veut ( ? ) le portrait du chef guerrier…mais son visage est, semble-t-il, plutôt inspiré par les traits de Napoléon III lui-même ! Certes la moustache de celui-ci n’avait pas l’abondance de celle prêtée par le sculpteur à notre malheureux héros, mais ce dernier n’en était-t-il pas totalement dépourvu comme en témoignent toutes les monnaies retrouvées à son effigie ? Et que dire des boucles qui ornaient sa tête, sinon que leur a été substituée une coiffure « à la mérovingienne » , plus proche sans doute de l’idéal esthétique impérial ? Quant au costume, il traduit lui aussi certaines libertés avec la vérité historique : bandes molletières également mérovingiennes, absence de cuirasse ou de cotte de maille…. Quoi qu’il en soit, l’inauguration du monument fut annulée à la demande de l’Empereur. Peut-être parce que la statue fut fraîchement accueillie par les historiens, les esthètes et bien des politiques, qui reprochaient à cette effigie son manque d’enthousiasme et l’apparence quelque peu résignée du héros ! Peu après la France allait s’investir dans les préparatifs de la guerre contre la Prusse. La défaite qui s’ensuivit entraînant la chute de Napoléon III, priva définitivement Vercingétorix de tout hommage impérial. Avec pour conséquence qu’Alise sainte Reine peut se flatter d’être la seule commune de France à bénéficier de la présence d’un monument commémoratif jamais inauguré !
La statue monumentale de Vercingétorix, commande de Napoléon III au sculpteur Aimé Millet et installée en 1865 sur le Mont-Auxois.
Le site gallo-romain. Après le siège d'Alésia, le lieu n'est pas abandonné ; les fouilles récentes ont mis au jour les ruines de bâtiments qui témoignent de la romanisation du site. Au nord-ouest se trouvait tout d'abord un théâtre caractéristique de la Gaule romaine : doté d'une cavea en forme de demi-cercle, le public s'asseyait sur des gradins en bois, qui ont disparu avec le temps. Les acteurs se produisaient sur l' orchestra. La capacité d'accueil du théâtre estimée à 5 000 places, ce qui est peu par rapport au théâtre d'Autun (20 000 places) et le mur circulaire de la cavea devait mesurer 81 mètres. À l'est du théâtre se tenait un temple, ce qui ne surprend pas : le temple était souvent associé au théâtre dans les villes gallo-romaines, dans un complexe à vocation religieuse et cultuelle. Composé d'une cella, il s'élevait sur un podium, comme la Maison Carrée à Nîmes. De dimensions modestes, il s'ouvrait à l'est, conformément aux exigences du culte. Sa façade devait comporter quatre colonnes, dont il ne reste rien aujourd'hui. Les archéologues pensent que ce temple était dédié à Taranis ou à Jupiter. Il était entouré d'une enceinte, construite au II e siècle de notre ère. Les objets retrouvés sur le site et conservés au musée d'Alésia témoignent de l'apparition d'un culte à Cybèle au III e et IVe siècles. À côté du temple, une basilique concentrait les fonctions politiques et judiciaires de la cité. C'est dans ce type bâtiment que se tenaient les séances de la curie et des tribunaux. Les affaires de la cité étaient aussi discutées sur la place publique, le forum. Ce dernier était bordé de boutiques et servait de lieu de rencontres, de réunion pour la ville. Au nord du forum a été retrouvé le monument dit d'Ucuetis, siège de la corporation des bronziers.
Le Théâtre.
La Basilique.
Le monument Ucuetis. Ce bâtiment dédié au dieu gaulois Ucuetis était le siège et le lieu de culte de la corporation des artisans forgerons et bronziers d’Alésia.
Cave d'une maison gallo-romaine.
. L'église Saint Léger comporte certaines parties de la construction d’époques mérovingienne et carolingienne.
Félix Kir (Alise-Sainte-Reine, 22 janvier 1876 - Dijon, 25 avril 1968) est un chanoine et homme politique français. Résistant, il fut après-guerre, député-maire de Dijon. Il donna son nom au vin blanc-cassis, le kir.
Photos et présentation: (Septembre 2011) jean-marie clausse parcourir. la. france@gmail. com http: //parcourir-la-france. blogspot. fr/ Commentaires & musique – source: Internet
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