MACROÉCONOMIE ÉPARGNE INVESTISSEMENT DUMA 1 2012 -2013

MACROÉCONOMIE: ÉPARGNE INVESTISSEMENT DUMA 1 2012 -2013

L’ÉPARGNE Au sens courant, épargner consiste à faire des économies, à mettre de l’argent de côté. En économies, l’épargne désigne la partie du revenu qui n’est pas consommé. Épargner consiste donc à renoncer à une consommation immédiate au profit des satisfactions futures liées à des investissements ou à des consommations.

Les formes de l’épargne Financière → Épargne liquide (billets, pièces, comptes-chèques), placements financiers (actions, obligations. . . ). Non financière immobilier. → Investissement

Les formes de l’épargne L’épargne peut être : § § conservée par les ménages dans un « bas de laine » → thésaurisation (elle ne rapporte pas d’intérêts); placée afin d’en retirer un revenu.

Les formes de l’épargne nationale La fonction d’épargne est traditionnellement assurée par les ménages, mais les entreprises et les administrations peuvent également épargner. L’épargne nationale regroupe l’épargne des ménages, des entreprises et des administrations. Le taux d’épargne est le rapport entre l’épargne nationale et le PIB.

Les formes de l’épargne nationale

Les déterminants de l’épargne La décision d’épargner permet de satisfaire différents types de besoin. Les ménages épargnent pour racheter ultérieurement, pour se protéger contre certains risques, pour assurer leur retraite. Selon la théorie du cycle de vie, les ménages accumulent durant leur vie active pour désépargner pendant leur retraite. Ø

Les déterminants de l’épargne Les ménages peuvent aussi épargner en vue d’obtenir des intérêts. Sur ce point, les courants théoriques s’opposent. Ø pour les classiques, le taux d’intérêts détermine le partage du revenu entre l’épargne et la consommation. Un taux élevé justifie ainsi la renonciation à une consommation immédiate. n pour Keynes au contraire, le partage de consommation et épargne est seulement fonction du revenu, le taux d’intérêt ne déterminant que le partage de l’épargne entre les formes liquides et les formes financières. n

Les déterminants de l’épargne Ø Ø Pour les entreprises, l’épargne permet de financer la croissance. En accroissant le fonds de roulement, l’épargne permet de réaliser de nouveaux investissements en réduisant le poids de l’endettement, donc des charges financières. Il existe d’autres déterminants du taux d’épargne, comme par exemple le niveau de l’inflation et la dégradation du climat économique (épargne de précaution pour faire face au risque de chômage).

Pourquoi épargner? Les ménages sont incités à épargner. Raisons n La prudence : se prémunir des risques comme le chômage ou la maladie, la constitution d’un patrimoine, n la nécessité de liquidités, n l’envie d’un placement, n la spéculation : acquisition de valeurs mobilières n (actions) pour les revendre à la hausse en obtenant une plus-value (bénéfice).

L’évolution du taux d’épargne

L’évolution du taux d’épargne Après s’être établi entre 15% et 20% au cours des décennies 70 et 80, le taux d’épargne des ménages a fortement chuté en 1987 (10, 8%) s’est redressée entre 1988 et 1993 et oscille depuis entre 13% et 15%. La remontée des taux d’épargne financière entre 1987 et 1993 se caractérise par la montée des placements boursiers (valeurs mobilières). À partir de 1995, la réduction de leurs rémunérations et des avantages fiscaux liés à ce type de produits financiers conduit les ménages à s’en détourner, au profit de l’assurance-vie et de l’épargne logement. Aujourd’hui, l’épargne financière dépasse l’épargne non financière.

L’évolution du taux d’épargne Actuellement, les Français ont tendance à épargner en raison de la situation économique peu favorable (chômage important). → Le gouvernement prend des mesures pour rendre l’épargne moins attractive (baisse du taux du livret A) et relancer la consommation.

L’investissement est l’acte par lequel l’entreprise engage l’avenir. L’ivestissement consiste à augmenter ou renouveler le capital de l’entreprise. Il existe des investissements matériels et des investissements immatériels, ces derniers comprenant les frais de recherche et développement, la formation des personnels, l’acquisition de logiciels.

L’investissement Il existe plusieurs types d’investissements, correspondant à des objectifs différents :

Pourquoi investir? Dans un environnement concurrentiel, investir devient une nécessité. Mais la décision d’investir est toujours une décision risquée car l’avenir est incertain. Cette décision est déterminée par différents facteurs : → les perspectives d’avenir (taux de croissance de l’économie nationale et internationale), → les taux d’intérêt : lorsque les taux pour emprunter baissent, les chefs d’entreprises ont tendance à investir, → le profit : il reste l’objectif majeur de tout entrepreneur.