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Comédies musicales en France Un mystère des coulisses
Contenu Les spectacles de nos jours La fièvre dans la cathédrale L’ art de Gérard Presgurvic Roméo et Juliette Autant en emporte le vent Conclusion
Les spectacles de nos jours Il est venu le temps des … musicals. En effet depuis ces dernieres années, chaque année nous propose de nouveaux spectacles musicaux français. Alors qu’auparavant, ils semblaient relégués aux rang des souvenirs de grands classiques (Starmania, Les Misérables, …), ils occupent aujourd’hui une place importante dans la chanson française.
Ce sont bien sûr des « spectacles musicaux » car les mises en scène et les arrangements français ne sont pas comparables aux grandes « comédies musicales » qu’affiche Broadway depuis des années. Quoiqu'il en soit, ce genre de spectacles musicaux risque d’avoir encore de nombreuses années devant lui. Avant de découvrir les dernières productions, revenons sur ces dernières années.
Août 1998 : Luc Plamondon et Richard Cocciante assistent aux répétitions de leur nouveau spectacle au Palais des Congrès. Sur scène, des chanteurs encore inconnus du public se préparent devant une salle de 4000 sièges encore vides mais pour quelques jours seulement. Au même moment à la radio, un certain trio masculin interprète une chanson qui deviendra un véritable tube. Quelques semaines plus tard le spectacle se joue à guichets fermés et fait la une de tous les journaux. Notre-Dame de Paris devient un véritable événement musical. Pari réussi pour les producteurs qui à l’époque ne pouvaient imaginer un tel résultat et un tel succès populaire.
Le succès est tel qu’en 2000, le spectacle s’exporte en langue anglaise. De nouvelles troupes se produisent à Londres et à Las Vegas. Esméralda commence ses voyages à travers le monde entier. Et après… ? Il est clair que la brèche est maintenant ouverte : le succès est quasi assuré et le public attend de nouveaux spectacles. Alors pour septembre 2000, les producteurs sont prêts à tout miser sur les spectacles musicaux. Deux spectacles connaîtront cette année le succès : Les Dix Commandements et Roméo et Juliette. La recette est la même car on s’inspire, sans s’en cacher, du phénomène « Notre-Dame » . Mais les moyens sont plus importants, le résultat se voit sur scène avec des décors et des costumes beaucoup plus élaborés.
Pascal Obispo et Elie Chouraqui vont ainsi mettre en musique « la plus belle histoire de tous les temps » : celle de Moïse. Le Palais des Sports ne désemplit pas et le spectacle se produira encore à Paris et en province jusqu’en 2002 avec un passage d’une semaine à Bercy. Le succès n’est pas contestable. En même temps sur la scène du Palais des Congrès c’est Gérard Presgurvic qui présente son adaptation d’un grand classique : l’histoire d’un amour impossible entre deux amants issus de deux familles que tout oppose : Roméo et Juliette. Le spectacle se produit même pendant un temps avec deux troupes en parallèle : une en France l’autre au Canada. L’adaptation anglaise revient régulièrement dans les bruits de couloirs…
Mais d’autres spectacles ne recevront pas la reconnaissance attendue. Les 1001 vies d’Ali Baba ne feront pas parler d’elles très longtemps malgré l’enthousiasme de Jean-Claude Camus. Il est vrai que la couverture médiatique de ce spectacle est restée moins importante… La même année, un spectacle passera même quasiment inaperçu : Da Vinci. On attend alors de nouvelles productions pour la rentrée 2001. Mais c’est Notre-Dame de Paris qui revient à l’affiche dans une mise en scène plus intime au Théâtre Mogador. Encore une fois, c’est un succès. Pendant quatre mois l’ombre de Quasimodo hantera encore les couloirs du temple du spectacle musical. Cette nouvelle troupe partira ensuite en tournée jusqu’à début 2003 en France, Belgique, Suisse et même jusqu’à la Chine. Parallèlement, le spectacle se monte à Rome et à Moscou.
D’autres productions ne laisseront pas de grands souvenirs lors de cette saison : Tristant et Yseult ou Y’a-t-il un magicien dans la salle (qui avait l’audace de mélanger spectacle musical et spectacle de magie). Début 2002, c’est François Valery qui squatte les planches du Théâtre Mogador avec L’ombre d’un géant (l’histoire d’un chanteur porté disparu qui refait surface dans un piano-bar où se jouent toutes les magouilles du show-business). Le succès reste très mitigé mais un retour était annoncé quelques mois plus tard. On attend toujours…
C’est en septembre 2002 que de nouveaux grands spectacles feront parler d’eux. Ils annoncent même un sacré duel. D’un côté Luc Plamondon et son nouveau projet aux côtés de Romano Musumarra : Cindy, adaptation moderne du conte mondialement connu de Cendrillon. Et de l’autre côté, Richard Cocciante et Elisabeth Anaïs pour une adaptation très fidèle et respectueuse de l’œuvre de Saint Exupery : Le Petit Prince. Cindy ne trouvera pas son public (la salle du Palais des Congrès est à moitié vide après une semaine de représentation). L’adaptation était peut-être un peu trop moderne et pas encore véritablement achevée. Pas de tournée pour l’instant, même si un retour est annoncé. Peut-être avec une version plus mûrié…
C’est le Casino de Paris qui accueille Le Petit Prince. La salle d’une capacité inférieure semble parfaite pour ce spectacle qui se transforme vite en rêve d’une durée de deux heures. On peut parler d’un véritable succès malgré une couverture médiatique plus discrète. Après des prolongations, un retour est prévu à Paris pour 2004. Philippe Chatel proposait au théâtre Mogador le retour de son conte musical : Emilie Jolie. La nouvelle mise en scène a encore attiré de nombreux spectateurs.
Depuis ces dernières années la recette ne s’est donc jamais usée. Un premier single sort et permet de présenter le spectacle au public. D’autres extraits suivront pour promouvoir un peu plus ou vendre si le succès pointe déjà. C’est ensuite l’album qui arrive alors dans les bacs avec… un bulletin de réservation pour le spectacle ! Les ventes se font donc sur un album qui présente quelques chansons bien avant que le spectacle ne soit prêt… Un matraquage médiatique quelques mois avant et pendant le spectacle se met en place pour assurer les ventes. Puis, quelques mois après le début des représentations, on trouvera une version live et une vidéo du spectacle. Le résultat diffère parfois : succès incontestable ou arrêt anticipé !
Certains reprocheront sûrement un côté trop commercial à cet élan artistique. Et ils ont sans doute raison ! Mais le monde de la musique n’est il pas devenu tout entier commercial ? Alors pourquoi ne pas simplement aller cher ce qui est bon dans chaque spectacle ? Ce qui peut parfois être une mise en scène, des décors, un artiste en particulier ou dans le meilleur des cas l’ensemble su spectacle. En 2003, trois grands spectacles ont ete annoncés : Autant en emporte le vent (qui signait le retour de Gérard Presgurvic), les Demoiselles de Rochefort (nouvelle adaptation de Michel Legrand) succès en Belgique).
La fievre dans la cathedrale C·est une histoire de Quasimodo, le sonneur de cloches bossu de Notre. Dame et de son amour tragique pour Esméralda, la belle gitane. C·est une histoire d·amour condamnée par l·injustice et l·hypocrisie. Quasimodo, qui regarde le monde du haut des tours de Notre-Dame, tombe amoureux d·Esméralda, qui chante et danse sur place devant la cathédrale. Mais Esméralda aime Phoebus, le beau capitaine des cavaliers du Roi. Phoebus est fiancé à Fleur-de-Lys, une jeune et riche bourgeoise, mais il est bientôt captivé par la sensualité exotique de la gitane.
A cette toile émotionnelle complexe s·ajoute le désir du prêtre Frollo pour Esméralda. Frollo a fait de Quasimodo son esclave et le garde dans la cathédrale. Le désir charnel réprimé du prêtre ainsi que sa jalousie le mène à poignarder Phoebus, pour se débarrasser de son rival. Esméralda est accusée, à tort, de la tentative de meurtre et jetée en prison. Frollo tire avantage de la condition d·Esméralda et lui offre la liberté en échange de faveurs sexuelles. Elle refuse et, fou de rage , prépare sa vengeance.
Quasimodo libère Esmeralda et la cache dans son royaume, le beffroi de Notre-Dame. Mais Clopin, le chef des réfugiés, accompagné de toute sa troupe, se méprent sur les intentions de Quasimodo et attaque la cathédrale pour sauver la danseuse gitane. Dans le chaos, Phoebus et ses soldats interviennent pour étouffer l·émeute et Clopin est tué. Pensant que le capitaine vient sauver Esméralda, Quasimodo permet à Frollo de livrer celle qu·il aime à Phoebus. Mais en fait, Phoebus veut voir Esméralda pendue. Dans sa rage, Quasimodo jette Frollo du haut du beffroi et sort pour sauver Esméralda à nouveau. Il est trop tard. Accablé de chagrin, le bossu emmène Esmeralda à la fosse commune, où il meurt à ses côtés.
NOTRE-DAME DE PARIS est le résultat du travail entre Luc Plamandon (paroles) et Richard Cocciante (musique). L’album qui sort est un gros succès : trois titres en sont extraits « Le temps des cathédrales » , « Vivre » et surtout « Belle » qui est classée numéro 1 en France pendant tout l’été 1998. 3 millions de disques sont vendus. S’inspirant aussi d’un roman de Victor Hugo, l’histoire évoque l’intrigue amoureuse qui se noue autour de la belle Esméralda.
Le spectacle démarre en septembre 1998 au Palais des Congrès de Paris avec une équipe franco-québécoise : Garou (Quasimodo), Hélène Ségara (Esméralda), Daniel Lavoie (Frollo), Patrick Fiori (Phoebus), Bruno Pelletier (Gringoire), Luck. Mervil (Clopin) et Julie Zenatti (Fleur-de-Lys). La mise en scène est assurée par Gille Maheu. La comédie s’inspire aussi de l’histoire de l’occupation de l’église Saint-Bernard par des sans-papiers qui fit la Une des journaux français. Le spectacle est repris à Montréal, Québec, Ottawa, Toronto, Las Vegas, etc.
Superstar des karaokés, Hélène Segara asuivi un parcours idéal pour une chanteuse à voix. Elle n’est pas née au Québec, mais a largement compensé ce handicap en interprétant Esmeralda dans une célèbre pièce-montée de Luc Plamondon et Richard Cocciante , lointainement inspirée du roman « Notre-Dame De Paris » . Depuis, elle sort un disque de loin en loin, certaine de bénéficier du bon accueil des radios familiales et des présentateurs télé. Donc, Hélène ne naît pas à Montréal mais dans une petite ville du Var. Ses parents la comprennent mal, et leur divorce décuple une crise d’adolescence déjà pas trop mal partie. Après avoir gagné un concours en reprenant un standard de Nana Mouskouri , la jeune fille passe quelques années à travailler dans des bars et donne naissance à un fils, Raphaël, en 1990. Elle sort un premier maxi, très discret, en 1993 puis monte à la capitale pour tenter sa chance.
Elle ne rencontre pas Jean-Jacques Goldmann mais Orlando, le frère de Dalida , bien implanté dans le milieu musical. Il sait détecter son potentiel, la relooke, lui fait perdre quelques kilos et produit en 1996 son premier album, « Cœur De Verre » , avec son premier succès « Je Vous Aime Adieu » . Déjà, le ton de son répertoire est tout trouvé : c’est fou ce qu’on s’aime sur ce disque. On s’aime et on se quitte, on s’aime et on se regrette, on s’aime et on se le dit, on se le répète, on se le hurle… En effet, comme toute bonne chanteuse à voix, Hélène Segara sait susurrer, mais aussi chanter très fort. L’amour, c’est beau, c’est triste, et ça fait mal, parfois… Si son répertoire est surtout francophone, on peut déjà profiter d’un duo avec Andrea Boccelli , « Vivo Per Lei » , qui sent bon la carte-postale de Venise.
Hélène ne parvient pas à se faire engager pour l’album « Notre-Dame De Paris » , c’est la chanteuse israélienne Noa qui obtient le rôle. En revanche, elle part en tournée avec la troupe en France et au Québec, où elle reçoit un accueil triomphal. Désormais sa carrière internationale est lancée. Elle a eu bien d’autres tubes: un duo avec Garou sur l’album « Ensemble Contre Le Sida » « Il Y A Trop De Gens Qui T’Aiment » et « Parlez-Moi De Nous » « L’Amour Est Un Soleil » Grâce au soutien de Nilda Fernandez, elle a également essayé de conquérir le marché hispanophone avec l’album « Hélène » entièrement traduit pour l’occasion. Elle et a fait son grand retour à la rentrée 2006, grâce au single "Méfie-Toi De Nous", bientôt suivi de l'album "Quand L'Eternité".
C’est grâce à son talent et sa voix puissante et âpre que Garou doit sa renommée de part et d’autre de la planète. En effet, le loup au cœur tendre n’a pas eu besoin d’avoir les dents longues pour percer dans le milieu musical. Quand on a du coffre, de la détermination et des qualités d’interprétation de haute voltige, il suffit juste de pousser la chansonnette pour mettre à ses pieds le public comme l’industrie du disque.
Garou est né sous le nom de Pierre Garand le 26 juin 1972 à Sherbrooke, Canada. Passionné de musique et de guitare depuis son plus jeune âge, il fonde son premier groupe à l’âge de 14 ans et décide ensuite de se consacrer entièrement à la musique. Il commence à donner de la voix sur le bitume comme dans le métro, mais toujours by night (ce qui lui vaudra son surnom), et fait ensuite la tournée des bars (sur scène pas au comptoir !). Puis Garou monte la formation blues « The Untouchables » , et se fait de plus en plus connaître. L’assassinat de son amie Isabelle en 1996 va traumatiser le chanteur, mais celui-ci continue malgré tout avec la même détermination, Isabelle ayant été celle qui lui a permis pour la première fois de se produire sur scène. Garou se doit donc de ne pas la décevoir.
Puis Luc Plamondon repère le chanteur et lui propose en 1997 de camper le rôle de Quasimodo dans « Notre Dame de Paris » . Grâce au succès de la comédie musicale et de « Belle » , Garou se fait alors connaître du grand public et fait un carton. Fort de ce triomphe, Garou continue sur sa lancée et publie en 2000 « Seul » , un premier album en solitaire qui fait fureur et devient disque de platine. Sur ce brillant opus on peut retrouver un très beau duo avec Céline Dion, « Sous le vent » . Mais le bonheur n’est pas seulement musical en ce nouveau millénaire puisque Ulrika, la femme de Garou, accouche d’une petite fille en 2001.
Après un retour dans les bacs en live, Garou publie « Reviens » en 2003 où Luc Plamondon, Didier Barbelivien, Jacques Veneruso et Eric Benzi sont effectivement revenus pour apporter à ce nouvel opus leur génie créatif. Gérald de Palmas a de plus composé le titre « Et si on dormait » tandis que Jean. Jacques Goldman s’est attelé à l’écriture de « Tout cet amourlà » et de « Les Filles » .
L’ art de Gérard Presgurvic Le 7ème Art semblait être une voie toute tracée pour GERARD PRESGURVIC si le mythique Festival de Woodstock n'était pas venu perturber le lycéen apprenti-guitariste qu'il était alors ! Pour Gérard, Woodstock fut une véritable évélation, un clash ''culturel''. Il décide de passer son bac en Israël et revient en France pour préparer le conservatoire du Cinéma Français. . . Il réalise plusieurs courts-métrages et compose quelques musiques de films.
Les années passent, Gérard semble toujours partagé entre le cinéma et la musique. A 24 ans, son père, médecin, lui offre un piano, espérant que son fils. Prenne enfin une décision concernant sa direction artistique. . . Cette découverte du piano est déterminante puisqu'il choisit la composition.
Lors d'un long séjour à New York, il rencontre chez un copain le jeune Patrick Bruel à qui il fait écouter ses morceaux. Gérard rentre à Paris, imprégné par la musique américaine. Il tient son premier tube avec le très célèbre ''Chacun fait ce qui lui plaît'', le premier rap français. En 1983, il écrit, enregistre et interprète son premier album ''Détective''. Gérard retrouve Patrick Bruel. C'est le début d'une grande collaboration qui débute brillamment par ''Marre de cette nana-là'' et ''Comment ça va pour vous ? ''. Le cinéma n'est pas délaissé avec à son actif plusieurs musiques de films, de téléfilms, de séries télévisées comme ''Pause Café'', ''Commissaire Moulin''. . .
Pour le deuxième album de Bruel, en 1990, il co-écrit avec Patrick les tubes ''Casser la voix'', ''Qui a le droit'' et de nombreux autres titres. En 1997, retour au cinéma avec ''La vérité si je mens'' et des musiques pour des films d'Agnès Varda et Claude Lelouch. Un an plus tard, Gérard veut réaliser un vieux rêve : marier ses deux passions artistiques : la comédie et la musique.
avec sa fille Laura Un jour, il passe la porte de GLEM Productions et rencontre Daniel Moyne qui a un véritable coup de coeur pour ses mélodies et ses textes. Un autre Gérard, Louvin, très vite séduit par ce projet, n'hésite pas un seul instant et c'est la naissance de "Roméo & Juliette". . . Depuis, GERARD PRESGURVIC ne vit plus que pour ce spectacle musical qui est l'aventure marquante de sa carrière. Quand il ne pense pas Musique, Gérard passe le plus de temps possible avec sa famille. Evelyne, sa femme, conseillère et collaboratrice, et Laura, sa fille, la deuxième femme de sa vie, sont ses sources d'inspiration. . .
Romeo et Juliette L'action se passe à Vérone et met en scène deux grandes familles ennemies, les Montagu et les Capulet. À un bal masqué donné par les Capulet, Roméo, un Montagu, tombe follement amoureux de Juliette, une Capulet promise en mariage au comte Paris, un jeune noble. Il la retrouve à la nuit tombée, sous son balcon, pour lui déclarer son amour. Éperdument amoureux, ils demandent le lendemain au frère Laurent de les marier. Mais leur bonheur sera bref.
Tybalt, cousin de Juliette, provoque Roméo en duel, qui refuse. Mercutio, le confident et ami de Roméo, courageux, intelligent, et doué pour la poésie, accepte de le remplacer. Il se bat donc contre Tybalt et meurt. Roméo veut venger la mort de son ami. Il provoque à son tour Tybalt en duel et le tue. Roméo est banni de la ville. Le père de Juliette oblige sa fille à épouser le comte Paris. Le mariage doit avoir lieu le lendemain. Juliette s'y refuse et court chez le frère Laurent qui lui remet une potion pouvant lui donner l'apparence de la mort pendant quarante heures. Le frère promet d'avertir Roméo de l'astuce. Mais Roméo ne reçoit pas le message à temps et, croyant Juliette morte, décide d'aller la rejoindre pour l'éternité.
Il se rend sur la tombe de Juliette et y rencontre Paris. Un duel a lieu entre les deux jeunes hommes et Paris, mourant, demande à Roméo de l'amener près de Juliette. Celui-ci accepte. Roméo embrasse Juliette avant de boire du poison et de mourir à son tour. À son réveil, Juliette découvre Roméo mort près d'elle. Ne pouvant imaginer la vie sans lui, elle se poignarde et meurt à ses côtés.
Les représentations de la comédie musicale Roméo et Juliette ne commencent qu’ il y a quelques années au Palais des Congrès, les jeunes artistes. Sollicités par les nombreuses émissions de variété, les chanteurs de Roméo et Juliette ont ete sur les écrans de télévision depuis longtemps. Il en va de même pour les comédies musicales de la rentrée, Ali Baba ou Les dix commandements. La troupe de Romeo et Juliette
Damien Sargue, Cécilia Cara Philippe D'Avilla et Gregory Baquet Avant de pouvoir parler de succès scénique, Roméo et Juliette est déjà un succès discographique. Comme pour Notre Dame de Paris, l'album de Roméo et Juliette est sorti avec presque un an d'avance sur le spectacle. Et toujours à l'image de Notre Dame, la technique est payante. Les chanteurs ont déjà reçu chacun un disque de diamant, de platine et d'or. Le titre Les rois du monde, interprété par Damien Sargue, Philippe D'Avilla et Gregory Baquet, fait un véritable tabac en France, en Belgique et en Suisse où il est classé n° 1 des ventes. Son prédécesseur, Aimer avait fait aussi bien.
Damien Sargue et Cécilia Cara sont les deux héros de la comédie musicale la plus romantique de l’année. Cecilia Cara est née le 5 juin 1984 à Cannes. Dès son plus jeune âge, elle est déjà sur scène, debutant par la danse classique et le Moderne Jazz… C’ est vers 5 ans qu’ elle commence à chanter puis, à l’ ecole, elle fait du chant en choral. Elle rentre au Conservatoire de Cannes à 14 ans et obtient dès son premier examen une des meilleures notes. Cet examen prouve que Cecilia a un talent inné pour la chanson. Au Carnaval de Nice elle gagne le premier prix, puis l’ année suivante, se classe troisième dans la catégorie adulte. Par ces concours elle devient très mediatisée dans sa région et ensuite elle sera connue dans toute la France.
Les responsables du casting de “Roméo et Juliette”, etant à la recherche d’ une Juliette, Laurent Boyer leur present Cecilia Cara qui, par son talent et sa jeunesse, les seduit. Cette rencontre la propulse sur la scène de Palais des Congres à Paris avec le rôle de Juliette.
Damien Sargue est le héros d'une version de Roméo et Juliette, l'oeuvre célébrissime de William Shakespeare. Révélé par Notre Dame de Paris, c'est une autre comédie musicale qui offre à Damien le rôle qui confirme son talent. Tandis que le début des représentations n'est prévu que pour 2001, l'album et les singles de la comédie musicale se vendent comme des petits pains en France, en Belgique et en Suisse. La troupe a déjà un disque de diamant à son palmarès!
Damien Sargue est né le 26 juin 1981. Tout débute vraiment pour lui à l'âge de 8 ans lorsque sa mère décide de l'inscrire à un cours de chant, alors que Damien rêve de faire du judo. La déception est de courte durée puisque le petit garçon se prend rapidement de passion pour la musique et le chant, dans lequel il excelle déjà malgré son jeune âge. Au début des années 90, Damien participe à un concours télévisuel organisé dans l'émission hebdomadaire de Jean-Pierre Foucault, Sacrée soirée. Ce concours qui s'appelle Les numéros 1 de demain voit un mini-sacre du garçon puisqu'il est sollicité à 6 reprises, donc 6 semaines durant, par le vote des téléspectateurs.
Le titre du concours lui a porté chance puisque 10 ans plus tard, Damien devient effectivement n° 1 des ventes avec le single de Roméo et Juliette. S'il a agréablement surpris les téléspectateurs de l'émission par ses prestations, les producteurs de disques ont également repéré en lui un futur grand talent. C'est pourquoi ils proposent à Damien d'enregistrer son premier single à 10 ans à peine ! Emmène-moi voit le jour en 1991. Malgré des études moyennes, Damien ne supporte plus de devoir poursuivre sa scolarité et il quitte l'école à 16 ans. Sa vie prend un autre tournant en 1996 alors qu'il décroche la timbale en recevant une convocation pour venir à Paris passer le casting pour Notre Dame de Paris.
Il incarne les doublures de Phoebus et Gringoire, respectivement interprétés par Patrick Fiori et Bruno Pelletier. Bien sûr, ce n'est pas un premier rôle, mais cela lui permet de se confronter à la réalité de la scène et à se produire plus d'une centaine de fois. Son interprétation est vraiment convaincante puisque les futurs producteurs de Roméo et Juliette voient en Damien le Roméo idéal. En plus de son talent, il possède la beauté et la prestance nécessaire pour le rôle.
Autant en emporte le vent Georgie – Etat du Sud. Printemps 1861. Scarlett O’Hara, jeune fille sudiste gâtée, fête ses 16 ans. Elle est belle, coquette et insolente, extraordinairement vivante et laisse deviner un fichu caractère. Désespérement amoureuse d’Ashley Wilkes qui va lui préférer Melanie, elle se marie par dépit avec un jeune niais (frere de Melanie), et se retrouve aussitôt veuve. La guerre qui vient d’éclater va boulverser toutes ces vies. Tandis que son monde s’écroule, Scarlett attend toujours Ashley mais éprouve une troublante attirance pour un Avanturier cynique et seduisant : Rhett Batler.
Pour Scarlett, qui n’avait jamais connu une seule défaite, les drames s’accumules (la destruction d’Atlanta, un enfant pour Ashley et Melanie, la mort de sa mère, de son père, la pauvreté, la ruine de Tara, la mort d’un second mari, épousé pour sauver Tara mais en traissant sa soeur). Elle se bat avec une détermination farouche, et n’a plus qu’un seul but, survivre. Pour cela elle est prete à tout. (Elle va se révéler dure, égoïste, dangeureuse mais aussi courageuse et responsible). La paix est revenu, le pays meurtri. Scarlett va enfin épouser le Capitaine Batler qui l’aime par dessus tout.
Bien que le couple semble prfaitement assorti, Scarlett n’abandonne pas l’idee de récupérer Ashley. Rhett perd petit à petit patience. Ce couple exseptionel ne connaîtra pas de happy end. Leur petite fille mourra, les malentendus successifs les eloigneront, et Rhett finira par quitter Scarlett a la mort de Melanie, au moment meme ou Scarlett, retrouvant ainsi Ashley, découvre qu’elle aime passionement Rhett.
Adapter un roman et surtout un film à la scène et en musique tout en respectant les contraintes des ayant droits constitue toujours un exercice difficil et perilleux. Encore plus lorsqu’il s’agit de Autant en emporte le vent, le roman fleuve de Margaret Mitchell, dont la version cinématographique est pratiquement dans toutes les mémoires. C’est pourquoi Gérard Presgurvic et les producteurs du spectacle ont choisi de rester très proches de " l’imagerie " du film et des souvenirs que chacun en a.
Visuellement, la transition est parfaitement réussie. Grâce à quelques éléments de décors amovibles (colonnade, balcon, grand escalier, …) et surtout à de belles projections sur trois immenses écrans placés en fond de scène donnant une illusion parfaite, on passe rapidement d’un lieu à l’autre : le domaine de Tara, la salle de bal d’Atlanta, le " bordel " de Belle, Atlanta en flammes. . . Les lumières soignées et les somptueux costumes contribuent également à la ravissante esthétique du spectacle. Toujours dans le souci de rester au plus près des souvenirs que les gens peuvent avoir du film, les concepteurs ont préfère sélectionner les scènes les plus marquantes.
Pour sa première mise en scène, le choregraphe Kamel Ouali s’en sort plutôt bien. Malgré quelques maladresses comme la présence de choregraphies non justifiées sur certaines scènes, il fait preuve d’imagination et de creativité. Il signe des tableaux particulièrement réussis, voire jubilatoires, comme " Putain ", " Mentir ", " Marions-nous ", " Que veulent les femmes " mais également le primesautier " Vous dites ", des chansons qui tranchent avec bonheur par leur originalité et leur cite décalé. Ces tableaux, à la revue et au music-hall sont les seuls moments ou l'on s’écarte un peu de " l’imagerie " du film. Un grand bravo également à la troupe de danseurs qui réalise de belles performances d’ensemble avec beaucoup d’énergie.
Laura Presgurvic et Vincent Niclot, les nouveaux amants terribles, Bon sang ne saurait mentir. vont vous faire rever. Depuis sa plus tendre enfance, Laura Presgurvic est attirée par le monde du spectacle. A l’âge de six ans, elle est une petite fille déjà passionnée mais encore indécise. Elle veut chanter, danser, jouer. . . sans savoir quelle discipline choisir vraiment. Alors, elle s’essaie à tout : elle accompagne Gérard Presgurvic, son père, sur la chanson « Les P’tites Filles » , tourne dans le clip, fait une apparition dans le téléfilm « Nerval » , joue au théâtre, danse dans de nombreux spectacles et réalise même des prodiges au trapèze volant.
Mais, tout au fond d’elle-même, grandit déjà une véritable adoration pour son héroine préférée, la bouleversante Scarlett O’Hara. Pour l’anniversaire de ses onze ans, elle veut juste être « Scarlett d’un jour » , ce que ses parents lui accorderont le temp d’une petite fête costumée. Adolescente, Laura quitte l’école pour se consacrer à l’apprentissage de ce qui, elle en est intimement convaincue, sera son métier. Elle accompagne son pere, dans les coulisses de « Romeo et Juliette » , la comedie musicale dont il est l’auteur compositeur.
A la fois fascinée et confortée par son choix de vie, Laura redouble d’efforts et se jette dans le travail. La chance lui sourit quelques mois plus tard lorsque son père choisit le thème de « Autant en Emporte le Vent » pour sa nouvelle comédie musicale. Bien sûr, elle brûle de se présenter aux auditions pour décrocher le rôle de sa vie. Mais sa filiation est loin d’être un atout auprès des producteurs qui se montrent plus que réticents à sa candidature. Laura ne se décourage pas et se bat jour après jour pour les convaincre et gagner. Elle n’a pas d’autre choix que d’être la meilleure. Un an plus tard, après une vraie bataille, elle est définitivement choisie et voit enfin son rêve se réaliser. A 17 ans, Laura Presgurvic apporte sa fraîcheur, sa ferveur et son talent éclatant à l’un des plus emouvants personnages de tous les temps.
Les aficionados des comedies musicales connaissent déjà bien Vincent Niclot. De « Tristan et Iseult » , « West Side Story » , « Titanic » (cree а l’Opéra de Liège et joué а l’Opéra d’Avignon) à sa reprise en tournée du rôle de Roméo dans « Roméo et Juliette » , ils ont été nombreux à admirer son physique de seducteur et sa voix exceptionnelle. Dans la pure tradition de Broadway ou du West End, les temples du « musical » , Vincent possède une formation artistique particulièrement accomplie qui le prédestine à l’exigence de ce
Chanteur depuis son plus jeune âge, il se perfectionne en suivant les cours de Thierry Dran de l’Opéra de Paris. Acteur au théâtre, au cinéma et à la télévision, il fait preuve de solides acquis récoltes aux Cours Florent et aux Cours Simon, et lors de stages avec l’intransigeant Actor’s Studio. En plus des comédies musicales dans lesquelles il exprime toutes ses capacités, Vincent a successivement brille sur les planches dans la pièce « Renaître à Bogota » , sur le petit et le grand écran dans les séries а succès « Extrème Limite » , « Sous le Soleil » , « Nestor Burma » et dans le film « Place Vendôme » avec pour partenaires Catherine Deneuve et Jean-Pierre Bacri. Il a également joue dans le monde entier.
Son parcours passe également par une discographie incluant le rôle de Valmont dans l’album « Les Liaisons Dangereuses » , ainsi qu’un single de jeunesse qui fait le bonheur des collectionneurs. En incarnant le personnage mythique de Rhett Butler, Vincent Niclot démontre plus que jamais toute l’étendue et la solidité de ses talents.
Conclusion Grâce à l’apparition des opéras-rock qui sont très à la mode, on a découvert beaucoup de nouveaux noms des chanteurs et chanteuses francophones: Hélène Ségara, Garou, Damien Sargue, Cecilia Cara, Laura Presgurvic, Vincent Niclot. Les chansons et la musique de ces spectacles ont exercé une influence profonde sur la culture musicale francaise contemporaine. Grand merci pour votre attention!